13.5.07



Ceux qui me suivent depuis le début de mon aventure sur le net sont familiers avec cet opus - pourtant objet rare. Enregistré via une radio Suédoise lors de la tournée mondiale de D'Angelo en 2000 - après la sortie de 'VooDoo' - cet album n'a jamais été commercialisé.

Mais pourquoi?? Tout y est. Des Jams, des impros, des musiciens déchaînés (mais tellement bons) et des choeurs assurés - s'il vous plaît - par monsieur Anthony Hamilton himself (qui, par ailleurs, aurait tendance à chanter aussi fort que D'...). Impossible de ne pas succomber à cet album au rythme infernal, qui contraste avec tout ce que vous aviez pu entendre de Michael Eugene "D'Angelo" Archer jusqu'alors. On regrettera un peu toutefois les quelques skits en suédois qui cassent le rythme de l'ensemble - même si ça fait toujours plaisir d'entendre D'Angelo nous en dire un peu plus sur ses inspirations (enfin si vous comprenez l'anglais...).

Que vous dirais-je de plus à part que ce Live est absolument indispensable et fera kiffer (y'a pas d'autres mots) tout ceux qui, comme moi, pensent qu'un artiste acquière ses lettres de noblesse et son statut sur scène...



.
Tracklist :

01. Intro
02. Left & Right Jam - Brown Sugar Jam
03. Brown Sugar
04. Lady
05. Lady Jam
06. Jonz In My Bonz
07. Interview
08. Maiden Voyage
09. Untitled (How Does It Feel)
10. Interlude
11. Interview
12. Devil's Pie
13. Interlude
14. Send It On
15. Feel Like Makin Love
16. Chicken Grease
17. Interview
18. Me & Those Dreamin Eyes Of Mine
19. Shit, Damn, Motherfucker
20. Interview
21. Interlude
22. Left & Right

36. D'Angelo - Live In Stockholm

Ceux qui me suivent depuis le début de mon aventure sur le net sont familiers avec cet opus - pourtant objet rare. Enregistré via une radio ...

10.5.07




Depuis quelques semaines les grosses sorties s'accumulent, et à voir le calendrier à venir, on en a pas fini d'être gâtés... Mais derrière ces 'poids lourds' se cachent des 'camionnettes' (super ta métaphore...) moins exposées mais pourtant pas moins méritantes. Laissez moi donc vous présentez Barr...

Originaire de Harlem, c'est depuis sa plus tendre enfance que le jeune homme se destine à la musique. Aidé par des parents qui le poussent à suivre son rêve, Barr commence dès l'âge de 4 ans son apprentissage musical. Aux côtés de son père, il apprend le piano et gagne une musicalité qui dès lors ne le quittera plus. Quelques année plus tard, il rejoindra la 'Harlem School Of Arts' où son amour pour la musique prendra toute sa dimension. Barr ne s'arrête pas la et intègre la réputé 'Harlem Choir Academy' (qui a vu passer parmi les plus célèbres...) et fait parti de la chorale des 'Boys Choir Of Harlem'.

Grâce à cette dernière, il enregistre aux côtés des plus grands : Stevie Wonder, Mary J Blige, Destiny's Child, Luciano Pavarotti, LL Cool J, Brian Mc Knight... La liste est aussi longue que variée. C'est donc fort de ses expériences musicales qu'il a mené à travers le monde qu' il nous propose aujourd'hui une petite compilation - car ceci n'est pas un album - de quelques titres qu'il a enregistré ces deux dernières années, et pour certains même co-produits et écrits.

Alors si le CV du jeune homme a tout pour nous séduire, en est-il autant de son album ? Et bien je vais pas vous faire attendre plus longtemps la réponse est oui. 10 petits titres, mais inspirés et réussis, et même particulièrement bien pour certains d'entre eux. Alternance de ups et mids, cette compilation est dans l'ensemble plutôt rhytmée à l'image de "Pimp Talk", "I Need Ya" et ses basses très très lourdes, ou encore le moyen "Lights, camera, action".

En bon chanteur de R&B, Barr réussi clairement mieux sur des morceaux moins 'remuants' comme l'excellent "Anniversary" ou le non moins bon "I Can't See It". A noter aussi le sexy et entraînant "Nasty Sounds" qui fera son petit effet...

10 petits titres séduisants, qui laissent augurer du meilleur pour cet encore jeune chanteur qui peut certainement nous offrir encore mieux.




Tracklist :

01. I Just Wanna Know
02. I Cant See It
03. Nasty Sounds
04. Anniversary
05. Pimp Talk
06. I Need Ya
07. Lights, Camera & Action
08. Pre Game Show
09. Stay
10. Life Line

.
>>>Ici<<<

35. Barr - Barrcode

Depuis quelques semaines les grosses sorties s'accumulent, et à voir le calendrier à venir, on en a pas fini d'être gâtés ... Mais ...

9.5.07



Combien déja ? Combien de mois que l'on attend cet album ?... Trop, pour sûr. Maintes fois annoncé et autant repoussé, c'est un peu usé par cette sale manie que l'on accueille - tout de même chaleureusement - ce second opus de Mista Valentino.

En 2005, son premier album éponyme - sans être excellent - avait réussi à faire (une relative toutefois) sensation, en grande partie grâce au désormais célèbre duo de producteurs Tim & Bob en charge alors de l'intégralité de la galette. Une collaboration qui aura servi les deux parties comme l'on a pu s'en rendre compte les mois qui suivirent...

2 ans plus tard et après - comme dit plus haut - une longue attente, Bobby V. nous revient pour la cruciale (si si) épreuve du second album avec ce 'Special Occasion'. Premier constat : changement de recette, car même si Tim&Bob ont posés leur griffe sur cet opus, ils partagent l'affiche avec d'autres hommes de l'ombre (si c'est pas une belle antithèse ça...) parmi lesquels : Timbaland, Sean Garett, Brian Michael Cox & Darkchild. Autrement dit les producteurs du moment.

Des la première écoute, la solidité de l'album ne fait pas de doute ; la qualité, la quantité et la diversité sont au rendez-vous. Le premier contact établit avec succès, mes oreilles émoustillées, il est temps de rentrer dans le détail...

Et comment mieux entamer qu'en parlant de l'introduction ? Mais pour cela il me faut faire à nouveau un petit flashback et rappeler à votre mémoire le morceau d'ouverture du premier essai de Bobby, interprété à merveille par une jeune choriste, et qui était certainement une des meilleures intros qu'il m'ait été donné d'entendre... "I Really Need Some Bobby, You Really Need Some Bobby, We All Need Some Bobby..." sur quelques légères notes de guitare. Marquante.

Et apparement je n'ai pas été la seule à apprécier cette ouverture ; puisque pour la première piste de ce 'Special Occasion', le jeune homme nous clame dans le même esprit que l'introduction précité "You Cant Tell Me You Dont Miss Bobby, You Cant Tell Me You Dont Love Bobby,No More, No More..." sur quelques légères notes de piano...

Mais bon, inutile de s'y attarder plus longtemps, vous saurez en profiter à votre tour j'en suis sûre. Enchaînons donc avec le premier single "Anonymous" produit - pour le coup - par un producteur qui ne l'est désormais plus du tout (Anonymous ndlr^^), j'ai nommé Mr Timbaland. Certains parleront d'un "IceBox" version 2, c'est pas faux mais pas pour autant vrai...(avec ça hein). Un bon morceau, qui s'apprécie sur la distance.

"Checkin' For Me", uptempo déja largement diffusé depuis plusieurs mois sur mixtapes, n'a pour autant toujours pas perdu en qualité et s'écoute toujours avec autant de plaisir la saison estivale s'approchant de plus en plus... L'interlude qui vient à la suite, "Special Occasion Interlude", était largement dispensable, pour ne pas dire inutile, et me fait plus penser à une intro recyclée de la première version de l'album qu'a un véritable skit...

Mais si cet intermède est zappable sans grand cas de conscience, ne laissez pas déraper votre doigt et manquer "RearView (Ridin)" qui est certainement l'un des morceaux les plus marquants de l'opus. Un uptempo soft, sacadé, altéré... Les mots viennent difficilement pour définir ce qui ne pouvait être que l'oeuvre d'un seul homme : Timbaland. A signaler l'excellente collaboration de Ludacris qui scelle définitivement le sort de ce morceau : tubesque.

Et ça continue... "If I Had My Way" produit par Darkchild (très en forme depuis quelques temps) est un mid sans prétention mais comme toujours dans ces cas la d'une redoutable efficacité. Croyez moi, vous n'avez pas fini de freudonner cette chanson... Bryan Michael Cox et son inépuisable piano signe le morceau suivant "How 'Bout It" pour un résultat honnête mais n'allant pas plus loin.

"Turn The Page", premier single de la première version avortée de 'Special Occasion' n'a, à l'image de "Checkin For Me" pas souffert de son "ancienneté". Il faut dire que la production de Darkchild a les arguments pour forcer le respect, et c'est certaiment un des morceaux ou Bobby convaint le mieux lyricalement.

Nous voici à plus de la moitié de l'album et force est de constater - au dela de la bonne qualité - que le rythme de l'ensemble est plutôt élevé. Vous vous doutez bien que si je vous dis ça, c'est que les choses sont prêtes à changer... Beh oui, la seconde partie de l'album est clairement plus...lente.

Et ça commence avec "Home Is Where You Belong", son redoutable refrain et ses envoûtantes notes d'extrême Orient. S'en suit "Let Him Go", troisième morceau ou Bobby V se paye le luxe d'un invité mais qui, pour le coup, n'est pas très bien reçu... Un morceau fade et répétitif qui peine à séduire. Le premier faux pas du chanteur sur ce 'Special Occasion'. Les trois morceaux suivants scèllent une nouvelle alliance du chanteur et du duo Tim & Bob qui, il faut bien l'avouer manque un peu d'originalité et de fraîcheur, avec des ballades certes loin d'être mauvaises mais loin d'être exceptionnelles aussi. "Can't Wait Til Later" est peut être le titre qui sort le mieux son épingle du jeu, et l'on ne peut que regretter la "longueur" de "I Was Wrong" qui, de mon avis, aurait fait un excellent interlude n'excédant pas les 2 minutes...


Et on continue avec les ballades, et la reprise d'un classique du genre "Soon As I Get Home" interprété originellement par Babyface. Et, même si Mista Valentino s'en tire avec les honneurs, force est d'avouer que rien ne vaut l'original...


Le dernier morceau "pur" (le vrai dernier étant une outro...) "Over & Over" est certainement le plus "sexuel" de l'album jusqu'alors lyricalement moins orienté que le premier. Le titre - de 8 min! - n'est pas sans rappeler les plus torrides ballades de Jodeci et Bobby, sans égaler l'appeal des 4 Bad Boys du RnB, s'en tire très bien.


L'album se clotûre pour de bon avec "Right There (Thank You)", classique séance de remerciements sur quelques notes de guitare adressée à qui veut... Le bilan de ces 16 titres ou 13 (selon comment vous voyez les choses) est honorable et même satisfaisant. Robert 'Bobby Valentino' Wilson passe la tête haute l'épreuve du second album et même mieux, puisque c'est chaudement que je vous recommande ce 'Special Occasion', solide pièce apporté au monument R&B.




Tracklist :

1. Intro
2. Anonymous (feat. Timbaland)
3. Checkin' For Me
4. Special Occasion Interlude
5. Rearview (Ridin') (feat. Ludacris)
6. If I Had My Way
7. How `Bout It
8. Turn The Page
9. Home Is Where You Belong
10. Let Him Go (feat. Fabolous)
11. Only Human
12. Can't Wait `Til Later
13. I Was Wrong
14. Soon As I Get Home
15. Over & Over
16. Right There (Thank You)










34. Bobby Valentino - Special Occasion

Combien déja ? Combien de mois que l'on attend cet album ?... Trop , pour sûr. Maintes fois a nnoncé et autant repoussé, c'est...

 

LadyLiyah's Spot © 2015 - LadyLiyahSpot, votre source pour du (bon) son.

LadyLiyah's Spot © 2015 - LadyLiyahSpot, votre source pour du (bon) son. Designed ,