#EPs // Mya - With Love EP + Sweet Sixteen EP + Love Elevation Suite EP

Bon on va pas se mentir... Enfin je ne vais pas vous mentir, Mýa je l'avais un peu perdue de vue. Il aura fallu un clip (pour une reprise bien pourrie d'ailleurs) d'Eric Bellinger dans lequel la belle fait un caméo pour la rappeler à mon bon souvenir. Un soupçon de curiosité et quelques Mo plus tard, je découvrais donc que la miss n'avait pas abandonné la chanson - bien au contraire - et ce malgré quelques sérieux ratés et bides magistraux. 

Passons donc les sorties japonaises, les pochettes douteuses (exhibit A) et les aventures foireuses au pays de l'électro-beurk pour en venir au moment où, probablement après s'être rendue compte qu'elle avait touché le fond, Mýa s'est dit qu'il était temps d'arrêter de faire de la soupe et de revenir aux fondamentaux. 

(EXHIBIT A)

Sans surprise, c'est en indépendant que la chanteuse évolue aujourd'hui. Et si les pochettes manquent encore cruellement de discernement (non moche, ce n'est pas un goût), le contenu lui a en enfin retrouvé des couleurs. Plus sobre et certainement moins "radio-friendly", Mýa revient à ses premiers amours : un R&B teinté juste ce qu'il faut de pop et une exécution sans fioriture pour des galettes qui, sans réinventer le genre (t'façon, c'est pas ce que l'on demande) ont au moins le mérite de s'écouter sans peine et même avec plaisir d'un bout à l'autre. 

C'est en février, l'an dernier, que la chanteuse aux multiples talents (pour les fans, je vous laisse seul juge de son rôle dans Bermuda Tentacles) a fait son retour avec l'EP With Love - sorti pile poil 16 ans après son premier opus. Dans la foulée et après une réception plutôt positive de l'EP, Mýa a propulsé un nouveau 6 titres, Sweet XVI EP, un ton en deçà ceci dit. Dernier venu dans la série, Love Elevation Suite EP sorti il y a quelques semaines de cela a aussi le mérite d'être le plus réussi. 

Et pour les plus nostalgiques, je vous ai préparé une petite playlist des meilleurs morceaux de la demoiselle. Mention spéciale à "Ridin", parfaite synthèse du ridicule du genre tout en parvenant à être totalement addictif... "U got me ridiiin, I'm ridiiin', pass your mama's house... i'm ridiiin, ridin' pass that BITCH'S house... baby you got me out here looking for youuuuuuuuu". 

 
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