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30.7.14

Bon, sur ce coup là, je suis un peu à la bourre. Mais... m'en fout. Il y a quelques mois de cela, et après avoir remixé comme un patron N*ggas In Paris, Mos Def réveillait le web et nos oreilles avec un morceau bittersweet pensé dans une autre dimension "Inner City Travellin' Man".

Derrière ce morceau à la croisée des chemins, le Dj/producteur Americo Gazaway, déjà responsable (pour notre plus grand bonheur) des collaborations virtuelles de Fela Kuti et De La Soul (Fela Soul) et d'ATCQ et The Pharcyde (Bizarre Tribe: Quest To The Pharcyde). 

Toujours aussi inspiré, l'homme s'est donc attaqué à une collaboration 5 étoiles en réunissant l'un des meilleurs MC de sa (notre) génération et le Prince de la Soul. Logique.

Mieux, le producteur a vu les choses en grand en nous offrant, à quelques mois d'intervalles, deux longs formats de ses collaborations. The Departure (Side One) et The Return (Side Two) sont de véritables petits bijoux, chaque morceau est travaillé, taillé, peaufiné et force le respect envers l'oreille et le talent de Americo Gazaway. Si personne ne doutait de la compatibilité du rappeur de Brooklyn et du crooner, encore fallait-il nous tenir en haleine sur près de 2h30.

Pari réussi et, comble du bonheur pour les amoureux du détail comme moi, Americo Gazaway livre une pochette par morceau ou presque (non sans un petit clin d'oeil). Le tout est gratos et vient avec un petit livret digital où l'auteur explique lui-même sa démarche globale, mais aussi chanson par chanson.

Du travail d'orfèvre et un régal intégral.

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Tracklist : 

The departure (side one)
01. Intro Theme (The Departure)
02. Inner City Travellin' Man
03. Definition of Infinity feat. Talib Kweli
04. I Want You 'Til The Summertime
05. Ms. Fat Booty
06. The Panties feat. Teddy Pendergrass
07. Workin' It Out
08. Peculiar Mathematics
09. "T" Plays a Cool Loop (Interlude)
10. Time (To Get It Together)
11. Inner City Breathin' feat. Tammi Terrell
12. Two Worlds feat. Kanye West
13. Soul Mates Radio (Intermission)
>Ici< 

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The return (side two)
01. Intro Theme (The Return)
02. Travellin' Man (Distant Lovers Remix)
03. Undeniable feat. The Temptations
04. Ghetto Rock feat. Chuck Berry
05. Sex, Love & Money
06. RE : Introduction
07. This Means You feat. Talib Kweli
08. Anna's Love Song
09. Living For The Funk feat. Toshi
10. Modern Marvel Pt.I
11. High Drama feat. Mike Zoot
12. B Stands For Beef
13. A Message To The People
14. There Is A Way
15. Climb (Interlude)
16. Modern Marvel Pt. II
17. Umi Says
18. End Credits feat. Andy Flory
19. Ms Fat Booty Pt. II feat. Ghostface Killah (Bonus Track)

>Ici<

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 Le teaser du "Side Two", pas dégueulasse. 

Yasiin Gaye - The Departure / The Return

Bon, sur ce coup là, je suis un peu à la bourre. Mais... m'en fout. Il y a quelques mois de cela, et après avoir remixé comme un patron ...

16.7.14

Jesse Boykins III (déjà présenté sur ce blog ) est ce que l'on pourrait appeler un OMNI. Comprenez Objet Musical Non Identifié (woké, c'est pas ma meilleure) ; doucement barré, incroyablement talentueux et absolument inclassifiable.

Naviguant à volonté entre Nu-Soul, Electro, Funk et peut-être même New Wave, Love Apparatus consacre le natif de Chicago comme l'électron libre d'une génération en manque d'Artistes.

Pilotée par un Machinedrum en pleine possession de son art et évoluant entre les lignes avec une dextérité bien trop rare, cette galette dédiée à l'amour a tout pour faire chavirer votre coeur de mélomane.

Composé en grande partie de mid-tempos et ballades, Love Apparatus est une véritable invitation au voyage et à l'amour, conté et magnifié par le chanteur.

Juste à tous les points de vue, envoûtant quoiqu'un peu déroutant, cet LP est un univers à lui tout seul. A vous de voir si vous n'avez rien contre les voyages inter-galactiques...

Extraits !
 



Tracklist : 
01.GreyScale 
02.B4 The Night Is Thru 
03.Create Beauty 
04.I Wish 
05.Tell Me (ft. Theophilus London) 
06.Show Me Who You Are 
07.Live In Me 
08.4 U 2 B Free 
09.The Wonder Years 
10.Plain 
11.A Matter of the Heart (ft. Phonte) 
12.4 Ever No More 
13.Make Believe 
14.Heavenly Eyes

Jesse Boykins III - Love Apparatus (2014)

Jesse Boykins III (déjà présenté sur ce blog là ) est ce que l'on pourrait appeler un OMNI. Comprenez Objet Musical Non Identifié (wo...

18.4.13

Anthony Ak King / I Am King. 2012.
La démocratisation de la musique, et surtout de sa réalisation, a permis à nombre de quidams de vivre leur rêve et d'enregistrer leur propre album. 
Encore mieux, des sites et plateformes telles que CDbaby et compagnie leur permettent même de commercialiser leurs longs formats et de se prendre à rêver, c'est déjà ça, de presque disques d'or...

Pour autant dans ce gros paquet de bonne volonté, il faut parfois longtemps chercher avant de mettre la main et l'oreille sur une production de bonne qualité. 
Aujourd'hui, je vous mâche le boulot : coup de spotlight sur Anthony AK King et son Love Is Everything

Les plus curieux et/ou chevronnés d'entre vous le connaissent peut-être déjà ; le natif de Compton, la cinquantaine affichée, n'en est pas à son coup d'essai... En 1991, il fait ses grands débuts avec The A.K. Experience chez Elektra. Mais l'aventure en major s'arrêtera net, là. 
Puis, après probablement l'un des plus grands hiatus de tous les temps (soit près de 20 ans), Anthony AK King se décide à retourner vers son premier amour, la musique.  En 2010, il sort en tout-indépendant Just A.K., un projet résolument groovy et plutôt bien ficelé. Mais si vous voulez vraiment faire justice au talent de crooner de Mr King, penchez-vous plutôt sur son dernier effort en date : Love Is Everything
Pas si chamallow power qu'on aurait pu le croire, cette galette a de véritables arguments à faire valoir : une réalisation très propre, un groove à l'ancienne et surtout un exécutant au top de sa forme en font une véritable bonne surprise. 

Recommandé, avec amour évidemment. 

Tracklist :
01. My Lady
02. I Just Lose Control
03. Waiting
04. Love Is Everything
05. I Wanna Make Love To You
06. Talk To God
07. Take Me Over Love
08. It's Alright
09. Come To Me
10. You Are My Love



11. Down On My Knees (Devine Mix)

Anthony AK King - Love Is Everything

Anthony Ak King / I Am King. 2012. La démocratisation de la musique, et surtout de sa réalisation, a permis à nombre de quidams de vivr...

17.4.13


Atlantic Records. Sorti en novembre 1994.
Une voix suave, une touche de funk et une bonne dose de groove ; pas de doute, on est en plein 90s...

1994, précisément, avec ce premier et unique album de J. Little : Puttin' It Down. Et si ce crooner made in Cleveland n'a pas inscrit son nom au panthéon du R&B, ce n'est pas faute d'avoir essayé. 

Et pour ça, autant bien s'entourer : Joe Little III (Keith Sweat, LSG, Men At Large, Black Men United...), Edwin "Tony" Nicholas (Teddy Pendergrass, Patti LaBelle, Barry White, Regina Belle, Gerald Levert, Tamia et Jo...) ou encore Gerald LeVert... Oui, rien que ça.

Il n'est finalement pas si étonnant que ça de trouver une galette réussie d'un bout à l'autre, terriblement efficace et vraiment mature musicalement pour la première moitié des années 90. 

Mention toute spéciale au titre "You're Gonna Miss Me", tout simplement parfait. 

Tracklist :
1 Puttin' It Down
2 Break U Off
3 Me and You
4 Hump Is On
5 Flex & Sex
6 You're Gonna Miss Me
7 Way We Used to Roll
8 Make Me Know It
9 I Gotta Have It
10 I'm a Playa

J Little - Puttin' It Down

Atlantic Records. Sorti en novembre 1994. Une voix suave, une touche de funk et une bonne dose de groove ; pas de doute, on est en ...

8.4.13

Disponible depuis septembre 2012. Destin2b1 Records.
"The New Voice Of American Soul". Sur son site, l'enfant de St Louis affiche la couleur sans le moindre embarras. Soit.

Quelques décennies avant que le marketing labelle le Jazzman devenu, le temps d'un album, chanteur, c'est son père, pasteur, qui lui ouvra la "voix".

Bercé par The Temptations, Wilson Picket et Nat “King” Cole entre autres, Brian Owens se forge une identité qui lui colle depuis à la peau. 

Et si l'effet "vintage" de la galette ne surprend plus, d'autres l'ont fait-le font-et le referont, Brian Owens manie sur ce Mood & Messages sa barque entre Stax et Motown avec une certaine dextérité.

Sans se lancer dans des comparaisons hasardeuses, difficile de ne pas reconnaître à ce crooner un certain talent pour voyager dans le temps. 

Un falsetto comme l'on n'en fait plus, ce je-ne-sais-quoi de brut qui fait transpirer chaque émotion de chaque morceau et surtout, une simplicité qui fait tout le charme de ce LP, un tantinet court (10 morceaux). 
Séduisant

Tracklist : 

Brian Owens - Moods & Messages

Disponible depuis septembre 2012. Destin2b1 Records. "The New Voice Of American Soul". Sur son site, l'enfant de St Loui...

29.3.13

C'est fou ce que le passage d'une décennie à l'autre peut bouleverser le monde. 

Hier tu collectionnais les cartes téléphoniques "Edition Limitée", aujourd'hui même ton petit frère t'envoie des textos depuis la crèche. 
Hier Jon B, comme d'autres (Montell Jordan, Faith, Keith Sweat...), était LA crème du R&B ; aujourd'hui il se débat (comme d'autres) sur d'obscurs ou presque labels indépendants

Un peu envers et contre tout, l'ex-protégé de Babyface continue son petit bonhomme de chemin, distillant avec une certaine régularité nouveaux LPs

Après avoir sorti son 7ème album solo l'an dernier, Comfortable Swagg, Jon B rempile en version numérique (pour l'instant) avec cette compilation de B Sides disponible depuis fin janvier. 

Essentiellement donc du matériel initialement prévu pour ses albums précédents et quelques morceaux mêmes déjà sortis et retravaillés par Jon B himself. En plus, y'a de quoi faire avec 23 morceaux oscillants entre un R&B classiciste brillamment exécuté et une poignée de morceaux lorgnant sévèrement sur la musique House/Lounge, plutôt réussis par ailleurs. 

Et, parce que je vous aime bien, je vous ai trouvé l'EPK accompagnant la compil'. Héhé.

Enjoy


Tracklist: 01 B-Sides Intro
02 Body Language
03 Pure Love
04 Watchin Her
05 Rain Drops
06 Rockin Your Beautiful
07 Come Entertain Me
08 Excuse Me Girl
09 FireStarta
10 Turnin Me On
11 Settle Down Type
12 Just Get On
13 All This Love
14 Back 2 Love
15 Quality Time
16 I'm Showin U
17 After the Party
18 Tryin To Be Your Man
19 Take a Picture
20 Afterhours
21 Sliver Moon
22 Dreamy Eyes
23 Do What You Know

Jon B - B Sides Collection

C'est fou ce que le passage d'une décennie à l'autre peut bouleverser le monde.  Hier tu collectionnais les cartes téléph...

28.3.13

1997. Sony Soho Square / Intonational
Sans le moindre doute, et -presque- sans aucune véritable concurrence, l'Angleterre s'est toujours imposée comme l'autre pays de la Soul et du R&B

Le fait de partager la même langue ? Peut-être. Celui d'appartenir à un territoire doté d'une véritable culture musicale ? Surement. 

De Shola Ama à Craig David, en passant par Lynden David Hall ou Lemar (pour ne citer que les plus connus), les iles Britanniques ne sont pas en reste quand il s'agit de faire groover nos oreilles... Avec classe en plus.

Alors que les américains s'exhibent en caleçons CK, torses huilés et baggy surdimensionnés, les anglais - as always - font les choses avec un tantinet plus de classe... et de vêtements. Étrangement, le petit frère semble plus mature ; les américains découvrent le pouvoir du HipHop/Soul, les anglais Jazzent sérieusement leurs propos. 

Cet album de Kwesi, sorti en 97, ne pourrait mieux illustrer ce qu'est le R&B made in UK. Aidé notamment à la production par Carl McIntosh, ex-Loose Ends, et Mark Frank, le britannique délivre une Soul subtile, intelligente et teintée de grooves.

Dopé par un héritage brut de la Soul des années 60/70, Testimony relève presque du diamant brut,  alternant morceaux polis et calibrés  et véritables odes blues et jazzy. Sur le sombre, angoissant,  mélancolique à souhait et surtout très réussi "Riot In Brixton" (avec un sample de James Brown), Kwesi parvient à retranscrire en moins de 4 minutes l'oppression et le malaise politico-social d'une certaine époque.

Sur une toile laid-back, Testimony aurait pu sonner comme une compilation d'influences mais il n'en est rien. Pour son premier album - et dernier à ce jour - Kwesi réussi à poser une Soul colorée et mature... toujours chaudement recommandé, 15 ans après.

Tracklist : 
Before We Get Busy 3:56
Heavenly Daughter 3:47
Lovely 3:47
Riot in Brixton 3:51
Ain't No Need 4:00
Blues Man 3:27
Testimony 3:10
Change Your Life 3:52
Once in a Lifetime 4:54
Before We Get Busy (The Trump Tower) 4:46
Bridge to Step 0:31 




















Kwesi - Testimony

1997. Sony Soho Square / Intonational Sans le moindre doute, et - presque - sans aucune véritable concurrence, l'Angleterre s'e...

27.3.13

Disponible depuis le 29 octobre 2012. Mellow Orange Music.
"Mon style est laid-back, baby. 
Mon style est laid-back."

Freddie Joachim, DJ/producteur  et activiste du groove, pourrait sérieusement quoter Afrodiziac. 

Depuis plus de 15 ans, ce mélomane originaire de San Diego s'attache à répandre la bonne musique. Deejaying d'abord, producteur ensuite, ce pilier de l'Underground fait briller depuis rappeurs et chanteurs : de Blu à Aloe Blacc en passant par LMNO, Kev Brown ou encore Carlitta Durand. 

Il faut dire que Joachim leur facilite la tâche avec des beats groovy à souhait, mélangeant habilement Jazz, HipHop & Soul. Mélodies étouffées, synthés hors du temps et une caisse claire hypnotique... de la musique comme on l'aime

Fiberglass Kisses ne déroge pas à la règle. Le quatrième long format du bonhomme se différencie même de ses précédents en laissant une belle sélection de chanteurs s'exprimer sur l'exacte moitié du LP. Et, si ces noms ne vous sont pas familiers, faites en sorte qu'ils le deviennent. Freddie Joachim a su choisir la fine fleur underground de la Soul : Miles Bonny, Mar ou encore Carlitta Durand.

Chaudement recommandé. A consommer sans modération (de préférence les yeux fermés).


Tracklist : 
01. Hold You Through The Storm
02. I Say I feat. L. Santiago
03. When You Look At The Moon
04. To Remind Us feat. Miles Bonny
05. Just You And Me Tonight
06. The Right One feat. J. Mitchell
07. In The Middle Of The Night
08. Golden Temple feat. Mar
09. As We Stand Here Together
10. Keep Lovin’ feat. Carlitta Durand
11. Together We Will Be…
12. Keep Lovin’ feat. Carlitta Durand (Eric Lau Remix)

Freddie Joachim - Fiberglass Kisses

Disponible depuis le 29 octobre 2012. Mellow Orange Music. "Mon style est laid-back, baby.  Mon style est laid-back." F...

26.3.13

Disponible depuis le 19 Mars. E1 Music.
Hello peeps. Inutile de discourir sur ma tendance aux hiatus répétés, y'all know, venons-en directement aux faits. Môsieur Brian McKnight, une quinzaine d'albums (studios, compilations & co confondus) et 20 ans d'un timbre suave et d'une justesse à toute épreuve derrière lui, revient tout en douceur et discrétion avec More Than Words

2 ans plus tôt, le crooner quadra avait surpris son monde avec Just Me, un opus voulu plus moderne à grand renfort de synthés et guitares électriques... Mais la faute à un éclectisme mou du genou et un ensemble plutôt sans saveur, Just Me n'a pas trouvé son public. 

Certainement échaudé par cette incartade (crise de la quarantaine, peut-être), Brian McKnight opère un retour aux sources... pour son retour. La recette est on-ne-peut-plus-classique et sur-mesure ; un savant équilibre entre Pop et Rhythm N Blues. Quelque part entre Frank Sinatra et Earth Wind & Fire, Brian Mc Knight n'a plus à prouver. 

Ceci dit oubliez le vent d'air frais, après deux décennies de mélodies acoustiques à la gratte, le crooner n'offre, tout au plus, qu'une légère brise. Mais si cela vous suffit, vous ne saurez qu'apprécier le travail bien fait : "Sweeter" est un bijou, "Nothing But A Thang" un régal de justesse et souplesse vocale. Enfin les deux derniers morceaux "ididntreallymeantoturnuout" et "The Front, The Back, The Side", interprétés par les fistons McKnight, garantissent encore de belles heures - et même - de belles années au style McKnight. 



Tracklist :
01. Don't Stop 3:52
02. LetSomebodyLuvU 3:58
03. 4th Of July 4:07
04. Sweeter 3:48
05. She Doesn't Know 3:53
06. More Than Words 4:37
07. Nothing But A Thang 3:21
08. LiveWithoutYou 3:23
09. Made For Love 3:31
10. Get U 2 Stay 4:37
11. Slow 4:02
12. Another 3:02
13. Trying Not To Fall Asleep 4:16
14. IDidntReallyMeanToTurnUOut (Feat. Brian McKnight Jr.) 3:09
15. The Front, The Back, The Side (Feat. Niko McKnight) 4:26

Brian McKnight - More Than Words

Disponible depuis le 19 Mars. E1 Music. Hello peeps. Inutile de discourir sur ma tendance aux hiatus répétés, y'all know , venons-...

24.4.12

COVER

Salut les Spotophiles ! Ouais carrément les gens, j’reviens comme ça, sans complexe, et avec la pêche. Bon, j’avoue, j’ai genre un peu disparu ces derniers jours, semaines, erf mois. Il faut dire que la vie après la mort de Megaupload n’a plus été la même : au revoir long travail de plusieurs années, adios collection à partager… Bref, j’avais un peu les boules comme dirait l’autre.

Pour vous la faire courte parce que vous avez peut-être une vie à côté, sachez que c’est un peu le flou pour les uploaders fous ; alors j’ai fait le choix (après l’avoir clairement muri hein) de me tourner vers les multiuploader (j’attends les retours des plus techniques d’entre vous sur ce point hein).

Bon sinon pour relancer le blog j’ai fait le choix de ne pas ne faire et d’opter pour une galette sortie en 2010, sur la pointe des sillons, et qui méritait bien un petit coup de spotlight.

Si vos oreilles sont averties, elles auront probablement reconnu la miss Yahzarah qui avait fait parlé d’elle en 2004 avec BlackStar, prometteur quoi qu’inégal. C’est donc 6 ans plus tard et un deal avec, pardonnez le très bon goût, The Foreign Exchange Music que Yahz revient.

Et forcément quand vous avez des bonnes fréquentations, ça se ressent : du premier au treizième et dernier morceau qui composent la galette, la justesse dans la diversité et la musicalité même de l’ensemble force le respect. Entre accents New Jack et réminiscences pop/rock et funk des années 80, Yahzarah trimballe avec une aisance déconcertante sa Néo-Soul aux accents cosmiques à la manière d’une Sy Smith.

Alors oui, peut-être un brin déconcertant pour certains, profondément addictifs pour d’autres… A ne pas manquer pour tous !

Tracklist :

01 - Strike Up The Band (Prod. By S1)
02 - Why Dontcha Call Me No More (Prod. By Nicolay & Phonte)
03 - Cry Over You (Feat. Phonte Of Little Brother) (Prod. By Pure P. & Zo!)
04 - All My Days (Feat. Darien Brockington) (Prod. By TheRealFocus)
05 - Come Back As A Flower (Prod. By Nate Smith)
06 - Dedicated To You (Prod. By Yahzarah)
07 - The Lie (Prod. By Nicolay & Phonte)
08 - Last To Leave (Prod. By Nate Smith)
09 - Have A Heart (Prod. By Robert McDonald & Phonte & Yahzarah)
10 - Change Your Mind (Prod. By Nicolay & Phonte)
11 - Starship (Prod. By Steve Mckie, Nicolay & Phonte)
12 - Shadow (Prod. By Zo! & Yahzarah)
13 - Love, Come Save The Day (Prod. By Pure P. & Samuel Lancine)

>>>Ici<<<

212. Yahzarah–The Ballad Of Purple St. James

Salut les Spotophiles ! Ouais carrément les gens, j’reviens comme ça, sans complexe, et avec la pêche. Bon, j’avoue, j’ai genre un peu di...

28.12.11

cover

Ahhh la la… les vacances ! XOXO, big kiss, luuuuuuv & surtout <3… J’adore. De la grass’ mat aux chocolats de mamie en passant par l’overdose de saumon et surtout, surtout, avoir du temps. Du temps pour se plonger oreilles grandes ouvertes dans le DD, cliqouiller en folie sur le net et faire dégueuler de mélodies – so sweet – le lecteur MP3. Du bonheur en digital.

Et comme j’ai un grand cœur, je partage. Je te présente donc ce que l’on appelle un “Happy Couple”, m’dame et monsieur Malice & Mario Sweet, qui s’entend tellement bien dans la vie qu’ils se sont mis à chanter ensemble à la ville.

Malice & Mario Sweet ft Geo–Living Life

Une histoire fusionnelle, comme leur musique. Sweet, Soulful, SexyHappy 2 Year est un EP aérien où transpirent les influences les plus recommandables. Remarque avec leur passé de vocalistes pour le groupe Hip-Hop indé, The Physics, les jeunes mariés avaient de quoi se forger un certain gout pour les bonnes choses.

Outre l’addictif “Speed Of Light”, je me vois dans l’obligation de vous conseiller le sérieusement funky “Living Life” pour soigner vos oreilles… et shaker votre booty en haut des pistes de ski.

 

Tracklist :

01. Happy 2 Year
02. Speed of Light
03. DateNite
04. Malice
05. Love and Friendship
06. Happiness feat. Choklate
07. Mario (Remix)
08. Living Life feat. Geo (Blue Scholars)
09. Date Nite (Remix)
10. Happiness (Bboy Remix) feat. Choklate
11.
Mario (Original)

>>>Ici<<<

 

PS : Je me fiche vraiment pas de ta tête, c’est la version Deluxe hein. Et check le BandCamp steuplé : http://www.malicemariosweet.com/#!

210. Malice & Mario Sweet - Happy 2 Year (Deluxe Edition)

Ahhh la la… les vacances ! XOXO, big kiss, luuuuuuv & surtout <3 … J’adore. De la grass’ mat aux chocolats de mamie en passant par ...

14.12.11

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Fin d’année oblige, le dernier trimestre de 2011 est particulièrement chaud bouillant côté sorties dans les bacs. Il était donc grand temps de se remettre au turbin et d’essayer de couvrir, tant bien que mal, la kyrielle de releases susceptibles de faire passer ton compte dans le rouge… (C’est toujours mieux ça que la drogue. CQFD).

Et on commence avec Tyrese qui, après avoir dézingué decepticons sur decepticons retourne à son premier amour : la musique. Pas sans un bouleversement majeur car, à l’instar de... –pfiou- tellement de gens talentueux, Tyrese a claqué la porte des majors pour s’illustrer en indépendant sur son propre label « Voltron Recordz », distribué cependant par EMI.

L’administratif passé en revue passons à l’artistique avec une liste de producteurs surprenante par son minimalisme, deux hommes de l’ombre se partagent le boulot : Lil Ronnie et surtout Brandon B.A.M. Alexander qui assure à lui seul la quasi-intégralité de la galette avec des hauts et des bas.

On ratisse large côté inspirations, quitte à risquer le grand écart… voire le claquage. Difficile de comprendre sans un éclectisme et une tolérance forcée la cohabitation sur un même disque d’une ballade si simple, si sobre et si soul comme « Stay » et d’un égotrip samplant Pop Champagne, pas hypnotique pour 2 sous, « Too Easy ».

Surtout que Tyrese fait très bien dans le djeun’s avec le calibré radio « I Gotta Chick » en se payant même le luxe d’un feat avec Kell’s et Rick « Rozay » Ross. Mais c’est encore quand il se colle à des mélodies et des rythmes plus traditionnels que Tyrese convint le plus : « Nothing On U » et « Make Love » ne révolutionneront pas le genre mais s’écoutent avec plaisir. Enfin « I Miss That Girl » vous surprendra avec ses cuivres et son accent Nu Soul plutôt rare chez le crooner.

Open Invitation ne bataille pas parmi les premiers rôles mais si vous cherchez une seconde classe, solide et efficace, et dont vous pourrez aisément pardonner les quelques errements, cette galette est faites pour vous.

 

Tracklist :

01 I’m Home (feat. Jay Rock)
02 I Gotta Chick (feat. R. Kelly & Rick Ross)
03 Stay
04 Best of Me
05 Nothing On You
06 One Night
07 It’s All On Me
08 Too Easy (feat. Ludacris)
09 Takeover
10 I Miss That Girl
11 Interlude
12 Make Love
13 Angel (feat. Candace)
14 Walk… A Poem For My Fans

>>>Ici<<<

209. Tyrese–Open Invitation

Fin d’année oblige, le dernier trimestre de 2011 est particulièrement chaud bouillant côté sorties dans les bacs . Il était donc grand tem...

28.10.11

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Oh boy. Accusez-moi de nostalgite aïgue voire uncurable mais je ne peux m’empêcher de vénérer les années 90. Des looks à la fois improbables et inoubliables, des séries télé pour travailler la ceinture abdominale et de la musique, de la bonne de la vraie. Je ne sais pas si c’était mieux avant, mais en tout cas ça me bottait plus.

Alors si toi aussi tu souffres des premiers symptômes du « vieux con », je vais apporter un peu d’eau à ton moulin… Je te ramène en 1993, l’année où Pierre Bérégovoy « se faisait suicidé » pendant que, justement, NTM Appuyait Sur La Gâchette, braquait le rap français et que Nelson Mandela recevait le prix Nobel de la Paix.

A la télé si tu as du gout et le câble tu regardes Le Prince de Bel Air, évidemment, mais aussi Martin. Parce qu’avant de faire le flic guignol aux côtés de Will Smith, Martin Lawrence c’était aussi la star et le créateur d’une puta*n de sitcom. Comme dirait l’autre, toi-même tu sais.

Martin TV show

Enfin tout ça, c’est pour te parle de Tisha Campbell. Celle que tu connais surement pour son rôle de Janet (des barres, n’est-ce-pas) dans Ma Famille D’Abord mais qui était avant la femme de Martin dans la série dont je viens déjà de te parler. Et bien Tisha, qui cartonnait dans Martin elle s’est essayé à la chansonnette.

En 1993 donc, Tisha Campbell sort son premier essai studio sobrement intitulé Tisha. Un succès commercial modeste, 40 000 exemplaires vendus, pour une galette qui l’est tout autant. Pas de grandes révélations sur les 10 pistes qui composent cet album mais rien d’indigeste non plus. Ça pue les années 90 à plein nez avec une période clairement charnière entre New Jack, Pop et R&B contemporain, sans oublier une touche d’euro dance comme on l’aimait à l’époque avec « The Feelin’s Right ».

Une petite curiosité que je voulais absolument vous ressortir des placards du DD, en espérant que vous apprécierez.

 

Tracklist :

01 Love Me Down
02 Push
03 All Things (Come In Time)
04 Wrap Your Love
05 Broken Hearted
06 Love's Got A Hold On Me
07 Round 'N' Round
08 The Feelin's Right
09 Why Won't You Love Me
10 This Is Love

>>>Ici<<<

205. Tisha Campbell–Tisha

Oh boy . Accusez-moi de nostalgite aïgue voire uncurable mais je ne peux m’empêcher de vénérer les années 90. Des looks à la fois improb...

27.10.11

joe-good-bad-sexy

Alors que Montell Jordan a définitivement tourné le dos à sa carrière – agonisante - de crooner pour embrasser celle de pasteur et pendant que les 112, Blackstreet et autres gloires des 90s écument les boites aux quatre coins du globe pour boucler les fins de mois, Joe, lui, continue tant bien que mal de mener sa barque au cœur d’une industrie qui n’a d’yeux que pour les #1 ringtone songs.

Bref, 3 ans plus tard on ne peut que saluer le choix de Joe de filer sur un label indépendant et de s’impliquer, maturité et budget réduit obligent, sans cesse un peu plus dans la réalisation de ses opus. Et si, à l’inverse de son précédent essai, Joe n’a pas pris en charge la production des morceaux de The Good, The Bad, The Sexy préférant la confier à Brandon “B.A.M.” Alexander et The Ambassadorz notamment, la patte du crooner reste largement palpable.

Du slow-jam capable de mettre tes oreilles en cloque, des hymnes romantiques et quelques rythmes fendille-cœur… après 9 albums et presque 20 ans de carrière, Joe continue de chanter l’amour sous toutes ses formes avec autant de justesse et de talent et sans jamais sembler se répéter.

Dans la droite lignée de ses prédécesseurs, The Good, The Bad ,The Sexy séduit. Un Joe en pleine forme et en pleine possession de ses moyens ; crooner impeccable qui ne semble pas s’user malgré les années. Lucide et inspiré, Joe est encore à la paternité de vrais beaux moments de musique comme l’intense “Dear Joe”, le back-to-where-it-all-began “Time Of Your Life” ou encore “Drink Up”, morceau qui sera probablement jugé responsable d’une hausse importante de la natalité.

Bref, de quoi ravir les habitués, conquérir les amateurs de Smooth & Sensual groove et de quoi se réchauffer pour l’hiver. Word.

 

Tracklist :

01. Losing
02. Time Of Your Life
03. Almost There
04. Circles
05. Pull My Hair
06. Dear Joe
07. Slow Kisses
08. Lose Control
09. Tonight
10. Impossible
11. Drink Up

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204. Joe–The Good, The Bad, The Sexy

Alors que Montell Jordan a définitivement tourné le dos à sa carrière – agonisante - de crooner pour embrasser celle de pasteur et pendan...

24.9.11

Front

Un faux-air à Marques Houston, une pose sexy-ratée et un rideau questionnable, une cover entre rires & larmes qui semble sortie tout droit d’on-ne-sait-même-pas-vraiment-où-mais-pas-de-là-où-il-faut… Au premier coup d’œil, le premier opus de Bobby Washington ressemble à une mauvaise blague.

Musicalement pourtant, Bobby a de biens meilleurs arguments à opposer. Une vibe funky, un vrai sens de la mélodie pour une ambiance très R&B à-la-papa qui n’est pas pour déplaire. Parfois caricatural (cf l’intro de “The Feeling I Have”) – mais après tout on est en 1999, qui ne l’était pas – et manquant peut-être de ce petit plus, ce petit charisme, cette petite empreinte vocale qui fait la différence, Bobby parvient à pondre une belle galette homogène.

Pas étonnant puisqu’il a, comme un grand, réalisé à quelques exceptions près – rares – ce Drippin’ Wet de A à Z. Et de bien belle manière à certains moments : “The One For You” ou “My Lady”.

La galette Old School du week-end. Enjoy.

 

Tracklist :

1. Intro
2. Feel My Body (Its da B-O-BB-Y)
3. Ooh, Your So Fly
4. A Never Ending Love
5. Papers on You
6. The One for You
7. Mature
8. The Feeling I Have
9. Drippin Wet
10. How Much Is It?
11. My Lady
12. Every Inch of Me
13. Feel My Body
14. Thank You/We Don't Have to Take Our Clothes Off

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203. Bobby Washington–Drippin’ Wet

Un faux-air à Marques Houston , une pose sexy-ratée et un rideau questionnable, une cover entre rires & larmes qui semble sortie tou...

23.8.11

ruff

Ca ne m’arrive pas souvent, mais aujourd’hui j’ai honte. Pire, ça ne date pas d’aujourd’hui mais bien de quelques jours ! En fait depuis que j’ai déniché au détour d’une page web plus que recommandable cette galette des Ruff Endzsorti en 2010 ! Mais bord*l qu’est-ce que je foutais depuis ce temps ! Moi qui me repasse avec tant de nostalgie “No More” et à fond les ballons quasiment chaque matin… J’ai manqué ça.

Bon comme dirait l’autre mieux vaut tard que jamais ! Surtout que ce n’est pas non plus la production du siècle. Mais pour les fans, sachez que vous ne serez pas dépaysé d’un chouia. Vocalement bien évidemment avec ces grains si atypiques qui en rebuteront peut-être certains mais en raviront tellement !

Musicalement surtout, avec une volonté affirmée de faire du R&B à l’ancienne, comme on l’aime. Du coup on penche sévèrement du côté des midtempos et des balades et foncièrement ce n’est pas plus mal car c’est dans ce genre d’exercice que les deux compères de Baltimore brillent le plus fort.

Remettez-vous en à “Love U Down” ou “Mr DJ” si vous ne me croyez pas et vous aurez vite fait d’adhérez à la paroisse des babymakers.

9 titres c’est maigrichon mais étant donné le trou noir que semble traverser le tandem, on s’en contentera… même avec du retard. Et vous me direz des nouvelles de cette incroyable vibe 90s/2000 qui traverse l’opus.

 

Tracklist :

01.Senorita
02.Love U Down
03.Ryder
04.Mr. DJ
05.She Ain`t No Good
06.Love Zone
07.Been Waiting
08.What U Need
09.Love Potion

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198. Ruff Endz–The Final Chapter

Ca ne m’arrive pas souvent, mais aujourd’hui j’ai honte. Pire, ça ne date pas d’aujourd’hui mais bien de quelques jours ! En fait depuis...

15.8.11

Front

“Georgy Porgy puddin' pie, kissed the girls and made them cry…” tuluuututuuuuu tuuutuluuutuu. Ahlala, cette reprise était une pure merveille ! Et pour une fois, la France a pu en profiter comme il se devait. Bon évidemment on n’a, depuis, plus jamais entendu une seule chanson d’Eric Benet sur les ondes françaises… M’enfin.

Pourtant le quadragénaire a de la bouteille avec une carrière entamée en 96 et 6 albums à son actif. Dernier en date, Lost In Time est une des plus belles surprises de 2010.

Pas toujours inspiré sur ces efforts précédents, oscillant parfois maladroitement entre Soul, Pop et R&B, Eric Benet s’est recentré pour ce sixième long format. Exit l’exubérance ; désormais quadra et bientôt papa d’un troisième enfant, le chanteur accouche d’un album solide, sérieux et mature.

Soul toute! avec, entre autre, un sérieux penchant pour les cuivres. Et – maaaaaaan – que dire du so 70s funky jam “Paid” en featuring avec un Eddie Levert au top de sa forme ! Ce n’est d’ailleurs pas le seul invité de prestige sur la galette : la sublime Faith Evans qui comme le bon vin n’en finit plus de se bonifier avec le temps, retrouve Eric Benet pour un hymne à la bonne humeur qui devrait égayer toutes vos matinées.

Le reste de l’opus est un poil moins punchy. Normal, puisque constitué essentiellement de ballades à l’ancienne que les amateurs de Soul de la première heure apprécieront forcément. Douceur, sensibilité… ressortez vos sentiments du placard!

Et bien que Lost In Time ne s’évite pas quelques mollesses, cette sixième galette n’en reste pas moins une réussite. Et entre nous, ça faisait bien longtemps qu’ Eric Benet ne nous avait pas offert une prestation comme celle-là.

 

Tracklist :

Never Want To Live Without You
Feel Good (feat. Faith Evans)
Sometimes I Cry
Always A Reason
Paid (feat. Eddie Levert)
Take It (feat. Chrisette Michele)
Stir It Up
Summer Love (feat. India Benét)
Lost In Time
Good Life (feat. Ledisi)
Something’s Wrong

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196. Eric Benet–Lost In Time

“Georgy Porgy puddin' pie, kissed the girls and made them cry…” tuluuututuuuuu tuuutuluuutuu. Ahlala, cette reprise était une pure me...

14.8.11

Just visiting three

Un dimanche après-midi, un ciel gris et un temps moite… Toi tu fais quoi ? Fatigué de ta semaine ou migrainé de la veille, LeSpot a quelque chose pour toi, bien plus efficace qu’une aspirine.

Direction Detroit pour dénicher une perle de producteur/musicien/toutche-à-tout. Aux influences multiples et toujours bien senties, Zo! pétri ses mélodies essentiellement au piano mais ne délaisse pas pour autant quelques riffs de guitare, basse ou quelques percus.

Depuis 10 ans, Zo! traîne sa Soul sur les projets de Slum Village, Sy Smith, Les Platinum Pied Pipers, Little Brother ou plus récemment The Foreign Exchange, dont il a, par ailleurs, rejoint le label.

A peine arrivé déjà exposé, avec ce troisième volet de la série Just Visiting… Pour ceux qui auraient manqué les deux premiers épisodes et ne connaissent pas le pitch général de la collection d’EP, il est grand temps de faire une session de rattrapage.

Dans ma main gauche, Zo!, dans ma main droite, des classiques de la Soul… Serrez-vous les mains bien forts, remuez et ZOOO vous obtenez des reprises et réinterprétations qui, grand luxe, se payent même des guests de choix : Phonte, Sy Smith ou encore Eric Roberson.

La classe. Super-classe.

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Session de rattrapage. Mention mieux vaut tard que jamais.

Zojust visiting too

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194. Zo!–…Just Visiting Three

Un dimanche après-midi, un ciel gris et un temps moite… Toi tu fais quoi ? Fatigué de ta semaine ou migrainé de la veille, LeSpot a quel...

23.1.11

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Oh boy ! Celle-là, on l’avait pas vu venir. Faut dire que depuis Journey Of A Gemini, Donell c’était plutôt silence radio. A dire vrai je pensais qu’il avait atterri comme d’autres avant lui au cimetière de nos bons souvenirs, sacrifié sur l’autel du radio airplay.

Que nenni, c’est en fait du côté de E1 Music (ex KOCH Records) que Mr Jones nous redonne signe de vie. Youpi. Et pour ce nouvel effort, exit Tim & Bob, Underdogs et autres Ryan Leslie (la crise peeps), Donell s’assume et se produit sur 12 des 13 morceaux de l’opus. Youpi (bis).

PLAY.

La voix de velours du crooner n’a pas pris une ride et on a même droit à de très bons moments : “Blackmail”, “All About The Sex” et le premier single “Love Like This” cautionnent presque à eux seuls l’achat de la galette. Mais ils ne parviennent pas à effacer de bons gros vieux ratés qui en plus se suivent “What’s Next” et “You Can Burn”… Deux uptempos tellement mauvais qu’on se demande même si on s’est pas chopé un bootleg mal rangé par le disquaire (surtout quand une peudo-Ciara se tape l’incruste 3min30.. WTF???).

Au final une drôle de sensation ; l’homme qui nous avait habitué à rendre des copies solides sur la longueur livre pour la première fois de sa carrière une prestation inégale. Lyrics ne restera pas dans les annales.

 

Tracklist :

  1. The World Is Yours
  2. Your Place
  3. Love Like This
  4. Imagine That
  5. Back Door
  6. Blackmail
  7. All About The Sex
  8. Stripclub Ft. Yung Joc
  9. What’s Next Ft. Inessa
  10. You Can Burn
  11. The Finer Things In Life
  12. Just A Little
  13. Oh How I Wonder

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179. Donell Jones – Lyrics

  Oh boy ! Celle-là, on l’avait pas vu venir. Faut dire que depuis Journey Of A Gemini , Donell c’était plutôt silence radio. A dire vr...

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Vous l’aurez compris, je me tape une petite rétro 2010 sur le blog… et comment dans ces cas là ne pas parler de miss Jazmine Sullivan ! Celle qui vient d’annoncer sa retraite anticipée (ahah l’âge de la retraite ne recule pas pour tout le monde) via Twitter a juste sorti quelques mois plus tôt sorti l’une des plus belles galettes de 2010. Si si.

Et croyez-moi je suis bien placée pour dire ça parce que perso, quand la miss est sortie du bois en 2008 avec Fearless j’étais pas forcément en tête du cortège des fans… plutôt loin derrière à se demander pourquoi une voix de malade comme ça se perdait dans le formatage.

Comme Maurice, je poussais certainement le bouchon trop loin mais cet été il a bien fallu que je baisse le pont-levis et que je laisse rentrer dans mes tympans l’infectieux “Hold Me Down”. Un bon sample old-school, une grosse voix et un back-up assuré par Missy Elliott herself et vous obtenez juste le morceau le plus hot de l’été. Dommage que la France soit sourde, sinon votre radio aurait saignée croyez-moi.

Quelques mois et quelques remix meurtriers plus tard, Jazmine s’étale sur un second long format Love Me Back (comme un signe ?). Funky, pop, Soul et même Ragga, Jazmine nous refait le coup de l’éclectisme mais m*rde c’est que ça marche en plus. Faut dire que y’a du lourd sur la galette, “10 seconds” en tête devrait vous dresser les poils pour quelques mois alors que “Don’t Make Me Wait” – l’hommage à Prince – devrait vous faire rechausser les platforms shoes et enfiler les débardeurs au dessus du nombril.

Peut-être plus collector qu’on l’imagine.

 

Tracklist :

1. Holding You Down (Goin’ In Circles)
2. 10 Seconds
3. Good Enough
4. Don’t Make Me Wait
5. Love You Long Time
6. Redemption
7. Excuse Me
8. U Get On My Nerves
9. Stuttering
10. In Vain
11. Famous
12. Luv Back

>>>Ici<<<

178. Jazmine Sullivan – Love Me Back

  Vous l’aurez compris, je me tape une petite rétro 2010 sur le blog … et comment dans ces cas là ne pas parler de miss Jazmine Sullivan...

 

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